Evaluation du paradigme économique d’une coopérative cacaoyère dans un contexte de la désindustrialisation de la RD Congo : exemple de la Cocama à Tshela

L’extension de la culture du cacao est bien manifeste dans plusieurs villages du Territoire de Tshela. L’intérêt de cette culture parait inversement proportionnel à la compétence des producteurs locaux. Car, ces derniers travaillent en marge des connaissances techniques modernes. Ils n’utilisent que des techniques et instruments traditionnels et ne peuvent donc facilement assurer l’amélioration de leur revenu. Dans les années 2020, les producteurs locaux se sont organisés en associations des producteurs pour tenter de résoudre ce problème. En 2009, de ces associations des producteurs émerge la Coopérative Cacao Mayumbe « COCAMA » qui a pour mission d’assurer la transformation locale de la fève humide du cacao, et d’exporter le produit marchand « cacao sec ». Elle a son siège social à Nganda-Tsundi, Territoire de Tshela, dans la Province du Kongo Central en République Démocratique du Congo « RDC ». La COCAMA se veut donc une organisation agricole qui, face à la désindustrialisation de la RDC, désire transformer massivement et exporter le cacao produit par les producteurs du Territoire de Tshela Dans cette recherche, nous désirons faire une confrontation du coût de traitement post-récolte de fève humide du cacao au budget prévisionnel de la COCAMA pour l’exportation du cacao marchand en 2020.