The decentralisation debate : Thinking about power

Comparer la dynamique de la centralisation/décentralisation en Belgique et en Afrique du Sud a l'avantage de révéler les écarts entre l'analyse raisonnée publique ou officielle pour la (re)distribution du pouvoir et l'effet probable ou éventuel de cette (re)distribution sur les processus éducatifs et les résultats de l'apprentissage. On peut voir que la confirmation au niveau local des pleins pouvoirs dont on a parfois accordé le crédit à la décentralisation tendait plutôt à relever de la contrefaçon, car il semble en effet bien au contraire que la décentralisation renforce les inégalités existantes. En utilisant la notion de pouvoir de Foucault comme étant complexement relationelle par nature, l'étude présente explore certaines des affirmations étayant la dynamique de la centralisation/décentralisation et la façon dont elles sont conçues dans certaines pratiques discursives. Elle le fait en observant non seulement la distribution juridique et administrative du pouvoir entre le centre et la périphérie dans les systèmes éducatifs mais aussi les questions de la force et de la façon de gouverner.